SEESTAR

Le SEESTAR ou le télescope très facile d’accessibilité au ciel étoilé.

Le SEESTAR n’est pas très grand, il fait environ 25 cm sur 15 cm.

Il est léger (environ 2kgs) et il est de bonne qualité structurelle malgré qu’il soit en plastique.

C’est un télescope numérique, ce qui veut dire que l’on ne peut pas regarder dedans, mais nécessite obligatoirement un téléphone et/ou une tablette.

Le SEESTAR vous permet en quelques clics d’accéder au soleil (avec son filtre obligatoire sous peine de cramer le SEESTAR), à la lune et au ciel profond.

Il est composé d’un filtre interne Ha-o3 étudié pour les nébuleuses et pour réduire la pollution lumineuse, à contrario nous le désactiverons pour les galaxies.

Nous avons également accès à un système anti-buée intégré à l’intérieur du système et en sélectionnant l’option (attention, c’est très gourmand en batterie).

Pour son mode de fonctionnement, qui se fera avec la voix de l’appareil ou pourra se mettre en silencieux, il suffit d’allumer l’appareil, d’attendre 2 minutes après sa mise en route et d’associer son tel/tablette.

Pour cela, rien de plus simple : le SEESTAR vous dira d’appuyer sur le bouton reset sous l’appareil afin d’associer votre appareil.

À noter qu’une connexion Internet est obligatoire, le SEESTAR ayant besoin d’être géolocalisé précisément afin de son bon fonctionnement.

Il faudra également le mettre de niveau, et pour cela, rien de mieux que le niveau de la boîte à outils, car malgré que le SEESTAR est bien un niveau à bulles, lorsque celui-ci est en fonctionnement, le niveau n’est plus accessible et n’est de toute façon pas assez précis.

Pour le ciel profond, vous cliquez sur la première image et vous cherchez avec la bibliothèque bien remplie de l’objet que vous souhaitez shooter.

Il y a 3 sélections de temps (10-20-30 secondes) : vous pouvez choisir entre un empilement direct sans sauvegarde d’image ou choisir d’enregistrer toutes les images.

À noter qu’avant de lancer sa session, il convient d’appuyer sur AF pour faire sa mise au point.

Le meilleur choix restera d’enregistrer toutes les images de façon à pouvoir traiter et empiler via d’autres logiciels tels que SIRIL, et d’avoir une meilleure image et d’éviter d’avoir des satellites sur la photo finale.

Si vous décidez de ne pas sauvegarder vos images, si un avion ou un satellite passe au moment de votre empilement en direct, vous ne pourrez plus jamais l’effacer et vous retrouverez avec une photo avec des traits… Dommage.

En bas à droite, se trouve un onglet qui se nomme le Skyatlas, c’est en fait une carte virtuelle du ciel et de ses constellations afin de trouver l’objet que l’on veut photographier en fonction de la taille de son capteur. On y notera la présence d’un rectangle.

Ce rectangle, c’est la délimitation de l’objet ou astre que vous pourrez prendre. Par exemple, M31 ne rentrera jamais dans le cadre, il faudra choisir des objets rentrant dans ce cadre.

Pour ce qui est des planètes on va les oublier, le SEESTAR ne vous permettra pas de faire du planétaire, et même si vous pourrez quand même aller faire  saturne ou jupiter, la mise au point ne se fera jamais.

Pour la lune ou le soleil (avec son filtre), nous avons 3 modes de vues (time laps-photo-vidéo).

Pour cela, il faudra privilégier le mode vidéo et de préférence en RAW, de façon à pouvoir traiter et retravailler les vidéos avec des logiciels afin d’avoir une meilleure photo.

Mon avis :

Dans l’ensemble, je trouve le SEESTAR polyvalent et très accessible pour un public débutant, mais conviendra également à d’autres profils.

Il n’est pas tellement cher comparé à un VAONIS (ces derniers, malgré leur prix, sont assez similaires, mais auront une meilleure qualité d’image), ça ouvre les portes de l’astrophoto à moindre prix, et l’installation/démontage ne prendra pas plus de 5 minutes.

Je reste très surpris néanmoins de la qualité des images que cela génère pour un si petit budget.

Ce télescope est à l’aise avec les objets du ciel profond, mais en raison de sa focale, il sera inadapté pour les planètes.

Seul le soleil et la lune seront parfaitement observables.

Gros point positif que j’ai remarqué c’est que le SEESTAR éjecte automatiquement une photo si un filé d’étoile est présent et ne viendra jamais détruire votre session de photo.

Le trépied du SEESTAR est je trouve trop léger (ce n’est que mon avis, mais en déplacement on sera content de l’avoir), le club prête le SEESTAR avec un trépied plus haut et de meilleure qualité.

Son autonomie est très correct de 100% à 15% nous donne un peu plus de 5h de fonctionnement (sans l’option anti-buée), à 14% le SEESTAR se mettra d’office à l’arrêt.

Pour les membres du club n’ayant pas de matériel, le SEESTAR peut se loger sur une table, un balcon… Tout cela depuis votre canapé.

Vous pourrez voir les images faites avec le SEESTAR dans la galerie du club ( écrire SEESTAR dans la barre de recherche).