La conférence mensuelle de Jalle Astronomie aura lieu le vendredi 11 avril 2014 à 21h. Elle sera présentée par Jean-Dominique Coursaut, adhérent de Jalle Astronomie et aura pour thème : « La capture du temps ».
Dès la plus haute antiquité, l’homme a senti le besoin de mesurer le temps. Les horloges les plus simples connues sous l’Antiquité sont le cadran solaire (systèmes simples qui, pour fonctionner, ont besoin du soleil et de la lumière du jour). A cette époque, un autre moyen simple comme l’horloge à eau ( clepsydre ), mise à jour également en Egypte sous Aménophis 1er, servait à mesurer le temps. La supériorité des clepsydres était de donner l’heure la nuit. Les clepsydres ont été remplacées par les sabliers dont la précision était plus fiable. Se sont succédés ensuite différents procédés, basés surtout sur la combustion : mèches à nœuds équidistants, lampes à huile dans des récipients gradués, bougies à taquets ou de petits poids sont incorporés de façon à tomber toutes les heures. Mais la précision de ces instruments restait très médiocre, jusqu’à un écart d’une heure par jour. Il a fallu attendre l’année 725 de notre ère, pour voir apparaître le premier mécanisme à échappement, semble t-il inventé par le Chinois I HING. L’échappement est une partie primordiale d’une horloge. L’évolution de l’horloge se fit au même moment que celle du commerce. C’est au 13éme siècle, que les 1ères horloges à poids ( horloges de clocher ou d’édifices publiques ) apparaissent . Une amélioration rapide de la technique et de l’esthétique a permis de donner naissance à l’horloge dite de maison, mais celle-ci reste encore très peu précise. Les mécanismes, fabriqués jusqu’alors en fer, rouillent et, de ce fait, sont vite remplacés par des mouvements en cuivre. Les techniques n’ont jamais cessées d’évoluer jusqu’à nos jours. De simple indication du temps , les horloges sont devenues de véritables mécanisme comportant de multiples fonctions. En même temps, elles peuvent se transformer en objets d’art, ou en bijou prestigieux, sans pour autant négliger les modèles les plus simples et pratiques. Maintenant l’indication de l’heure est partout, avec une précision qui va au-delà des besoins de la vie courante. Mais les scientifiques découvrent toujours des applications qui demandent encore d’avantage de connaissance dans la mesure du temps.